Un restaurant, des chefs




Photo © Julie Limont
Après une première carrière professionnelle dans un monde merveilleux où la vie était facile, Caroline & Gauthier Moncel décident de consacrer tout leur temps à leur passion commune : la cuisine et le vin.
En 2006, ils entament une reconversion à l'école Ferrandi. CAP de cuisinier en poche, les hasards de la vie les amènent à devenir chefs privés sur des tournages de cinéma ou pour des marques de champagne. Chemin faisant, l'idée d'ouvrir un restaurant se précise et, après quelques expériences au sein de brigades chamoniardes puis parisiennes, naissent Les Grandes Bouches : gastro-pub, néo-bistrot, cantine rustico-chic, sophistroquet ... chacun choisira son étiquette pour qualifier ce lieu chaleureux et convivial où le produit est roi et où ils donneront libre court à leur inspiration culinaire dans la bonne humeur et avec une gourmandise contagieuse.
Après huit années, ils choisissent de passer la main à de jeunes cuisiniers talentueux désireux de développer et de faire connaître leur univers culinaire avant de se lancer en ouvrant leur propre restaurant.
Ainsi naissent Les Résidents, table ouverte aux cheffes et chefs d'ici et d'ailleurs et désireuse de vous faire découvrir des univers culinaires singuliers.
Aladine Zitoun
Chef-Résident
Novembre 2025 -janvier 2026
Aladine Zitoun s'empare des fourneaux des Résidents et nous accompagne jusqu'en 2026.
Après plus d’un an d’une belle collaboration avec le chef étoilé Grégory Marchand, en tant que chef du Frenchie Pigalle, Aladine a décidé de mettre tout son talent au service de ses inspirations et de composer une carte célébrant ses racines méditerranéennes tout en restant ouverte sur le monde et forcément influencée par la cuisine et les produits du terroir français, son pays d’accueil depuis 5 ans.
Comme Alan Deloumeaux avant lui, Aladine Zitoun est un jeune talent déjà bien confirmé. Tombé très jeune dans la marmite, il se lance en apprentissage à 16 ans dans sa Tunisie natale. Son implication, son esprit d’équipe et son sens de l’organisation lui permettent de prendre rapidement des responsabilités et d’enfiler la veste de chef dès l’âge de 25 ans. Après de belles expériences dans son pays, il décide de traverser la grande bleue et rejoint Paris, où après un premier poste de chef, il intègre les cuisines du "tout feu tout flamme" Balagan (traduisez « joyeux bordel » en hébreu). Sous-chef de cette brigade survoltée qui envoie une cuisine levantine généreuse dans une ambiance festive, il se perfectionne et


s’épanouit dans cet univers si proche de ses racines orientales. Son aventure continue comme chef du Vesper, bar à cocktail et table chic, très 7éme arrondissement, où il décline une carte aux forts accents nikkeï, cette cuisine métissée issue de la vague de migration japonaise au Pérou à la fin du XIXéme siècle. Un mélange explosif mêlant la subtilité du cru et la puissance des assaisonnements. Depuis quelques temps, l’envie de cuisinier en totale liberté et selon ses inspirations et sa personnalité l’anime. Il a commencé à le faire en participant cette année à la version moyenne orientale de Top Chef dont il a été finaliste séduisant le jury par sa créativité et sa sensibilité. On lui ouvre les portes des Résidents pendant quelques mois pour se révéler encore un peu plus et vous découvrir sa cuisine qui intègre tous les ingrédients de son joli parcours avec des influences qu’il ne cherche pas forcément à trop marquer. Lorsque nous échangions sur les racines de sa cuisine, il nous a dit « ce qui compte, c’est que ce soit bon. On est là pour donner du plaisir et provoquer des émotions ». On a valide et vous laisse découvrir une première carte qui devrait vous apporter un réconfort gourmand de saison, en piochant dans une aubergine fondante relevée par la salinité umamiesque du miso rouge ou une imparable d’une joue de boeuf « à la royale » !












